- 1931, Bruxelles, no. 15
- 1931, Frankfurt
- 1931, Anvers, 1931, no. 281
- 1993, Kortenhoef
Frits Van den Berghe
(1883-1939)Cortège de masques
1930Huile sur toile
70 x 65 cm
Encadré: 94 x 87,5 cm
Signé en bas à droite: FVBerghe
Signé en bas à droite: FVBerghe
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Littérature
- De Ridder, A., G. Marlier, Sélection. Cronique de la vie artistique, cahier 12 (Bruxelles/Anvers: Editions Sélection, 1931), 113 (ill.).
- Langui, E., Frits Van den Berghe (1933), 31.
- Langui, E., Frits Van den Berghe (Antwerpen: Mercatorfonds, 1968), p. 312, no. 351 (ill.).
- Milo, J., Vie et Survie du Centaure (Bruxelles: Editions Nationales d'Art, 1980), p. 101, no. 57.
- Boyens, P., L'Art Flamand: L'Expressionisme du Symbolisme (Tielt: Lannoo, 1992), p. 527 (ill.).
- Kortenhoef, 1993, z.n.
- Boyens, P., Frits Van den Berghe, cat. (1999, p. 452, no. 695 (ill.).
- Boyens, P. & G. Marquenie, Frits Van den Berghe (Oostende: PMMK, 1999), p. 232, 290, no. 129 (ill.).
- Pauwels, P.J.H., Comme un miroir étincelant (Sint-Martens-Latem, 2019), p. 300 (ill.).
- Langui, E., Frits Van den Berghe (1933), 31.
- Langui, E., Frits Van den Berghe (Antwerpen: Mercatorfonds, 1968), p. 312, no. 351 (ill.).
- Milo, J., Vie et Survie du Centaure (Bruxelles: Editions Nationales d'Art, 1980), p. 101, no. 57.
- Boyens, P., L'Art Flamand: L'Expressionisme du Symbolisme (Tielt: Lannoo, 1992), p. 527 (ill.).
- Kortenhoef, 1993, z.n.
- Boyens, P., Frits Van den Berghe, cat. (1999, p. 452, no. 695 (ill.).
- Boyens, P. & G. Marquenie, Frits Van den Berghe (Oostende: PMMK, 1999), p. 232, 290, no. 129 (ill.).
- Pauwels, P.J.H., Comme un miroir étincelant (Sint-Martens-Latem, 2019), p. 300 (ill.).
Expositions
Provenance
- Galerie Le Centaure, Bruxelles, 1932.
- Collection Paul-Gustave Van Hecke, Bruxelles, 1933.
- Collection Paul-Gustave Van Hecke, Bruxelles, 1933.
Description
La peinture Cortège de masques montre une procession d'étranges méfaits, en partie humains et en partie d'origine animale. Le motif central est un masque excessif, homologue, porté par une femme nue. Elle est entourée d’êtres malveillants, qui ne semblent pas s’approcher d’elle, mais plutôt l’évincer. Certaines créatures ont été réduites à une caricature, d'autres ont un museau et on peut encore voir une Amazone vigoureuse. À première vue, de tels tableaux semblent difficiles à lire. En un sens, ils sont liés aux merveilleuses mascarades de Jérôme Bosch et de James Ensor, qui ont toutefois présenté le masque comme un déguisement. Cependant, dans la continuité du travail de Van den Berghes vers 1930, ce "bal masqué" doit être interprété comme une variation de l’idée des compagnons, une idée que l’artiste a élaborée dans diverses peintures à cette époque. Le concept fait référence au peintre lui-même, mais n'est pas élaboré dans un autoportrait. En d’autres termes, le peintre apporte une image de lui-même, mais sous une représentation moins semblable, plus universelle. Dans cet autoportrait psychique, Van den Berghe se montre dans toute son insécurité, assiégé tel quel par des pensées, des désirs, des peurs et des pulsions qui changent constamment, dépeints par les créatures qui l'entourent. Ensemble, ils forment sa personnalité qui, hésitante dans ses décisions, est guidée par ses instincts primaires. La peinture Cortège de masques est l’imagination de l’être humain toujours confronté à lui-même sur son chemin de vie. Comme beaucoup de ses peintures, il appartenait autrefois à la collection de Walter Schwarzenberg, l'un des plus importants promoteurs de l'avant-garde internationale en Belgique.
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