Xavier De Cock

(1818-1896)

Le berger dans un bois ensoleillé

1875
Huile sur toile
85 x 60 cm
Signé en bas à droite: Xavier De Cock / 1875

Signé et daté en bas à droite: Xavier De Cock / 1875

CONTACTEZ-NOUS
Littérature
- Van Hoorde, J., De gebroeders Xaveer en César De Cock (Gent: Vanderpoorten, 1897). 
- D'Haese, J., Cesar en Xavier De Cock, cat. (Deurle: Museum Leon De Smet, 1984). 
- D’Haese, J., Serafien De Rijcke tussen Xavier De Cock en Albijn Van den Abeele, cat. (Sint-Martens-Latem: Latemse Kunstkring/Artiestenzolder van het Gemeentehuis, 1985).
- Moors, L., "Xavier De Cock: leven en werk 1818-1896," onuitgegeven licentiaatsverhandeling (Brussel: VU Brussel, 1987). 
- Van Doorne, V., Retrospectieve tentoonstelling Xavier De Cock, César De Cock, Gustave Den Duyts, cat. (Deinze: Museum van Deinze en de Leiestreek, 1988). 
- Boyens, P., Sint-Martens-Latem, Kunstenaarsdorp in Vlaanderen (Tielt/ Sint-Martens-Latem: Lannoo/ Art Book Company, 1992), 15-28.
- Pauwels, P.J.H., Comme un miroir étincelant (Sint-Martens-Latem: Galerie Oscar De Vos, 2019).
Description
Après son séjour à Paris en 1852, Xavier De Cock se rend à Barbizon. Sous l’influence de Constant Troyon, il découvre sa sphère idéale en forêt de Fontainbleau et devient peintre de la nature et des animaux. Avec son frère César, Xavier acquiert dans ce célèbre village de peintres français une réputation qui, déjà à l’époque, a une résonance internationale. En 1857, il est couronné de la médaille d’or au Salon de Paris et est là-bas, avec son frère, accueilli et apprécié « comme s’ils étaient Français, les frères d’armes de Daubigny ou de Corot ». Les frères De Cock sont à juste titre qualifiés de « frères flamands de Corot ». L’influence sur l’évolution de l’art plastique en Belgique est alors exceptionnellement importante. En 1859, Xavier retourne dans sa région natale pour devenir à part entière un peintre renommé des paysages de la région de la Lys. Son approche libre de la nature a des dimensions réalistes et pré-impressionnistes. Le berger dans le bois ensoleillé reflète cette observation libérée de la nature. Avec cette œuvre, le peintre montre déjà sa préférence pour les thèmes de la vie campagnarde : un berger regardant en arrière et guidant son troupeau à travers le paysage naturel de dunes près de Deurle. Cette représentation découle de son esprit romantique qui lui fait regarder le monde d’un œil tendre et idéaliste. Cette peinture fait aussi apparaître le rôle de guide qu’a eu De Cock pour la peinture en Belgique lorsqu’il s’agissait de sujets animaliers. Le tableau cadre clairement avec l’univers mental de l’époque d’une belle et charmante simplicité : une exaltation de la vie saine à la campagne. La peinture représente une situation quotidienne dans les envirions de Laethem-Saint-Martin. L’utilisation des couleurs se caractérise par une variation chromatique particulière sur les verts, les bruns et accentué de rose tendre. De Cock travaille de préférence dans les ombrages de la région de la Lys, alors encore très boisée. Dans l’œuvre vit sa fascination pour les innombrables nuances du sous-bois, dont le traitement granuleux rend de la représentation plus spontanée et plus naïve. Le caractère voilé bien présent est typique des œuvres de la dernière période de Xavier De Cock.
Tu pourrais aussi aimer

Le berger dans un bois ensoleillé