Hubert Malfait

(1898-1971)

La cartomanchiene

1927
Huile sur toile
110 x 90 cm (43 ¹/₄" x 35 ³/₈")
Avec cadre : 112,5 x 132,5 cm (44 ¹/₄" x 52 ¹/₈")
Signé en bas à droite: HMalfait

signé en bas à droite: HMalfait

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Littérature
- 17. Esposizione Internazionale d’Arte della città di Venezia: catalogo, 2. ed. (Venice: 1930), p. 243, no. 60 (comme 'L'uomo e l'accordatore').
- De Ridder, A., "Hubert Malfait," dans: Sélection (Anvers: mai-juin 1927), p. 628 (ill.).
Exposition Malfait, cat. (Bruxelles: Palais des Beaux-Arts, 1932).
- Van Hoogenbempt, A., "De Nieuwe Generatie - Hubert Malfait," dans: Kunst, jrg. 5, nr. 2-3 (Gent: 1934), p. 64, 68.
- Peeters, D., Hubert Malfait (Antwerpen: s.n., 1978), p. 10.
- Milo, J., Vie et Survie du Centaure (Brussel: Editions Nationales d'Art, 1980), p. 144, no. 345.
- De Smet, J., Sint-Martens-Latem en de kunst aan de Leie 1870-1970 (Tielt/Zwolle: Lannoo/Waanders, 2000), p. 263, 321, 344 (ill.).
- Van Doorne, V. & P. Vanrobaeys, Hubert Malfait 1898-1971, cat. (Deinze: Museum van Deinze en de Leiestreek, 2004), p. 53, no. 17 (ill.).
- Malfait, S. & P. Vanrobaeys, Hubert Malfait: oeuvrecatalogus (Tielt: Lannoo, 1986), p. 47-48, 102, no. 51 (ill.).
- Pauwels, P.J.H., Comme un moroir étincelant (Sint-Martens-Latem: Galerie Oscar De Vos, 2019), p. 262 (ill.).
Expositions
- Bruxelles, Galerie Le Centaure, Hubert Malfait - A. De Kat, 7-18.05.1927, no. 15.
- Liège, Salle de Fêtes, Salon de 1929, 4-23.05.1929, no. 295.
- Venice, XVIIe Esposizione Biennale Internazionale d'Arte 1930, no. 60.
- Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, Exposition Malfait, 1932.
- Deinze, MuDeL, Hubert Malfait 1898-1971, 25.09-28.11.2004, no. 17.
Provenance
- Collection Georges Marlier, Anvers.
- Georges Giroux, Bruxelles, 29.10.1952.
- Georges Giroux, Bruxelles, 16.06.1953.
Description
La cartomancienne fait partie des œuvres maîtresses de Hubert Malfait de sa période cubiste-expressionniste de 1925 à 1929. C’est une œuvre puissante qui prend sa place au sein de l’expressionnisme flamand des années vingt et appartient au sommet de son expressionnisme, stimulé par le climat du cubisme en Europe. Malfait se révèle à l’avant-garde de ce style et a son propre apport en ce qui concerne la facture, la couleur et l’esprit. L’artiste peintre pratique donc son propre expressionnisme, lié à son milieu et à sa thématique, épuré de la réalité quotidienne. Constructiviste, pictural, coloriste et spirituel, le peintre tente d’entrer dans le monde (artistique) depuis son village. Malfait étonne toujours par son sens des rapports, tant en ce qui concerne la forme que l’utilisation de la couleur. Les personnages sont le concept, avec les symboles de son univers : réfléchi, poétique et ironique. Cette toile peinte sans perspective ne concerne pas une situation, comme dans ses œuvres précédentes de la période 1924-1925, mais c’est une représentation qui est élaborée symboliquement. Le sujet de La cartomancienne est éclairé hors de la réalité et entouré de motifs de référence. Les éléments de référence avec leur force poétique font penser à Chagall. Parfois, comme dans cette œuvre, saupoudrés d’un léger humour et d’ironie. Par comparaison avec ses œuvres des années précédentes, l’harmonie coloriste est renforcée et très audacieuse dans La cartomancienne. Les teintes claires et les objets strictement soulignés créent un monde surréel qui rappelle des toiles contemporaines de Gustave Van de Woestyne. Le motif central et extrêmement serein de la tireuse de cartes – plongée dans le jeu – est rudement perturbé par la main tendue, quémandeuse d’un homme qui se trouve en-dehors du cadre de l’image. La tranquillité apparemment simple de cette œuvre est en soi chargée de mystère.
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