AlbertServaesCoucher de soleil dans un paysage enneigé - Coucher de soleil dans un pays... | Galerie Oscar De Vos

Albert Servaes

(1883-1966)

Coucher de soleil dans un paysage enneigé

1942
Huile sur toile
64,5 x 82 cm (25 ³/₈ x 32 ¹/₄ inches)
Signée et dtée and dated lower right: a.servaes / 1942

Signée et dtée and dated lower right: a.servaes / 1942

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Littérature

- Stubbe, A. "Albert Servaes en de eerste en tweede Latemse kunstenaarsgroep" in: Keurreeks van het Davidsfonds, no. 63 (Leuven: Davidsfonds, 1956).
- Boyens, P., Sint-Martens-Latem. Kunstenaarsdorp in Vlaanderen (Tielt: Lannoo, 1992), 295-309.
- De Smet, J., Sint-Martens-Latem en de Kunst aan de Leie (Tielt: Lannoo, 2000), 184-190.
- Haesaerts, P., Sint-Martens-Latem. Gezegend oord van de Vlaamse kunst (Brussels: Arcade, 1966), 202-231.
- Hoozee, R., D. Lampens, P. Baudson e.a., De eerste groep van Sint-Martens-Latem 1899-1914 (Brussels: KMSKB, 1988), 109-124.
- Schoonbaert, L.M.A., Albert Servaes (Tielt: Lannoo, 1984), 106-121, compare "Leielandschap" p. 111, 115. - Storme, J., Albert Servaes, retrospectieve tentoonstelling, cat. (Bruges: Groeninge museum, 1961) (comparable painting).

Description

Sur les rives paisibles de la Lys à Laethem-Saint-Martin, l'expressionnisme flamand est né, comme une réponse puissante au luminisme ensoleillé d'Emile Claus et de ses nombreux disciples. À côté du symbolisme feutré de Gustave Van de Woestyne et de George Minne, Albert Servaes est parti à la recherche d'une interprétation pénétrante de l'iconographie chrétienne usée de sa baraque en bois. Dans des lignes puissantes et des compositions simples, il va à l'essentiel de la foi. Son œuvre dévote est imprégnée de mélancolie et de compassion. En plus de ses scènes profondément religieuses, il met en avant le simple fermier, semant et récoltant.
Pendant l'hiver, le paysan reste dans sa ferme et seul un silence glacial règne sur les champs. À grands traits, Servaes brosse de vastes paysages enneigés dans lesquels les arbres défoliés et les fermes anguleuses apparaissent immobiles comme des ombres noires.
En 1920, il peint un cycle de vie religieux en douze scènes, de la naissance à la mort. D'un jaune ensoleillé, il glisse vers un gris hivernal, le point final étant un cortège funèbre mélancolique au cœur de l'hiver. Plus tard, il a revisité divers thèmes du cycle dans des peintures séparées. Le paysage gris et enneigé reste toujours la toile de fond feutrée de son décès. (F. Huygens)

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