George Minne
(1866 - 1941)
La baigneuse IV
1928
Bronze
H. 35,5 cm
Signed and dated: George Minne 1928
Bronze
H. 35,5 cm
Signed and dated: George Minne 1928
Dans cette sculpture raffinée, George Minne révèle sa maîtrise exceptionnelle de la forme, de la proportion et du mouvement. La figure féminine stylisée s’étire dans une posture gracieuse, presque enroulée, les bras levés au-dessus de la tête. Sa pose, à la fois élégante et introvertie, suggère un moment d’intimité corporelle et de retrait silencieux.
La Baigneuse dégage une sensualité contenue. Les lignes élancées et les courbes subtiles traduisent à la fois la vulnérabilité et l’équilibre, témoignant d’un profond amour pour la beauté du corps humain. Contrairement aux œuvres spirituelles et symboliques de ses débuts, cette sculpture adopte un langage plus terrestre et raffiné, centré sur l’élégance formelle.
Cette version de 1928 reprend un modèle de 1913 et reflète l’évolution artistique de Minne. L’influence de l’Art nouveau, autrefois marquée, s’est atténuée ici au profit d’un vocabulaire plus classique, avec des accents Art déco. À l’instar d’Antoine Bourdelle, Minne reste fidèle aux règles de l’anatomie et de la proportion, sans renoncer à sa sensibilité poétique.
Ce qui frappe dans cette œuvre, c’est la tendresse avec laquelle il aborde le nu féminin — un sujet rare dans son parcours. Plus que jamais, l’accent est mis sur la sensualité et l’élégance. La forme est ramenée à son essentielle simplicité : sobre, mais chargée de force expressive. Même dans ce petit format, la Baigneuse échappe à toute tentation décorative. Elle incarne le savoir-faire sculptural de Minne dans toute sa subtilité.
La Baigneuse dégage une sensualité contenue. Les lignes élancées et les courbes subtiles traduisent à la fois la vulnérabilité et l’équilibre, témoignant d’un profond amour pour la beauté du corps humain. Contrairement aux œuvres spirituelles et symboliques de ses débuts, cette sculpture adopte un langage plus terrestre et raffiné, centré sur l’élégance formelle.
Cette version de 1928 reprend un modèle de 1913 et reflète l’évolution artistique de Minne. L’influence de l’Art nouveau, autrefois marquée, s’est atténuée ici au profit d’un vocabulaire plus classique, avec des accents Art déco. À l’instar d’Antoine Bourdelle, Minne reste fidèle aux règles de l’anatomie et de la proportion, sans renoncer à sa sensibilité poétique.
Ce qui frappe dans cette œuvre, c’est la tendresse avec laquelle il aborde le nu féminin — un sujet rare dans son parcours. Plus que jamais, l’accent est mis sur la sensualité et l’élégance. La forme est ramenée à son essentielle simplicité : sobre, mais chargée de force expressive. Même dans ce petit format, la Baigneuse échappe à toute tentation décorative. Elle incarne le savoir-faire sculptural de Minne dans toute sa subtilité.
Le Kunstmuseum Den Haag possède le même sujet en bronze, inv. 0330243.
Hoozee, R., M. Tahon-Vanroose & A. Alhadelf, George Minne en de kunst rond 1900, cat. (Gent: MSK, 1982), pp. 248-249, no. 211 (ill. autre bronze).
Van Puyvelde, L., George Minne (Bruxelles: Cahier de Belgique, 1930), no. 97, pl. 119 (ill. autre bronze).
Van Puyvelde, L., George Minne (Bruxelles: Cahier de Belgique, 1930), no. 97, pl. 119 (ill. autre bronze).
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