La galerie est ouverte tous les samedis et dimanches, 14h-18h et sur rendez-vous

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Gustave De Smet

(1877 - 1943)

Paysage (Ferme en Flandre)

1928
Huile sur toile
62 x 79 cm (24³/₈ x 31¹/₈ inches)
Avec cadre: 83 x 99 cm
Signé en bas à gauche: Gust. De Smet
- Max Janlet, Bruxelles
- Galerie Lou Cosijn, Bruxelles
- Polfliet, Eyne
- Van de Velde, Oostkamp
Dès son retour en Belgique en 1922, Gust. De Smet trouve son propre idiome, sous l’influence de l’expressionnisme allemand et du post-cubisme français. L’émotion que respirent ses toiles réalisées aux Pays-Bas a cédé le pas à une ambiance poétique qui respire la sérénité. La soif d’ordre et de stabilité après la Grande Guerre, ou le fameux ‘retour à l’ordre’, se manifeste également dans l’œuvre de De Smet. Après 1926, l’artiste en quête d’équilibre réalise durant quelques années des compositions qui se font de plus en plus schématiques, aux thèmes de préférence agrestes, dont le village, la ferme et les champs dans un style moins sévère. La terre sur laquelle il vit et qui est travaillée par ses voisins devant gagner leur croûte occupe une place prépondérante dans son œuvre. Dans Ferme flamande, l’artiste réduit les environs de la ferme à un style très propre : « Tout qui veut avoir accès à son univers doit se prêter à la schématisation... Les maisons, la grange, l'église ne peuvent exister dans son univers agreste que si elles consentent à prendre des formes cubiques... La réduction à l'essentiel, au schéma est chez De Smet un souci constant, une exigence première intransigeante » (Haesaerts, op cit. p. 283). En procédant de la sorte, il réussit à créer son propre univers concentré sur les qualités expressives du dur labeur du paysan flamand. La schématisation exacerbée souligne davantage ce pouvoir expressif et permet à l’artiste de créer une œuvre d’une intensité rare. La partition de la surface, les contours et les plans coloriés ont quelque chose de naïf. Les vaches-pies à l’avant-plan sont davantage des esquisses que des peintures, ce qui leur confère un caractère universel. Cette œuvre intime respire le bien-être général. La Ferme flamande est sans conteste l’un des tout grands chefs d’œuvre de l’expressionnisme flamand.
​- 1936, Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, no. 120
- 1938, Anvers, Kunst van Heden, no. 56
- 2010, Deinze, MuDeL, Leie. Rimpeloze eenvoud, 25.09-28.11.2010, no. 89 (ill.)
- Le Centaure. Cronique Artistique, 4me année (Bruxelles: November 1929), 36 (ill.).
- Fierens, P. (Bruxelles: 1939), 518.
- L'Aurore (Bruxelles: September 1944), 5.
- Langui, E. (Bruxelles: 1945), pl. 53.
- De Ridder, A. (Anvers: 1952), 36.
- Langui, E., 440.
- Pauwels, P.J.H., V. van Doorne, Leie. Rimpeloze eenvoud (Deinze: MuDeL, 2010), 89, 109, no. 62 (ill.).
- Pauwels, P.J.H., Comme un miroir étincelant (Sint-Martens-Latem: 2019), 234 (ill.).

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