Valerius De Saedeleer
(1867 - 1941)
Intérieur de la maison de l'artiste (Tempelhof)
1903
Huile sur toile
70 x 60 cm
Cadre: 85,5 x 76 cm
Signée et datée en bas à droite : Valerius de Saedeleer / 03
Huile sur toile
70 x 60 cm
Cadre: 85,5 x 76 cm
Signée et datée en bas à droite : Valerius de Saedeleer / 03
Jusqu'en 1903, l'œuvre de Valerius De Saedeleer témoigne de l'influence de Frans Courtens. À partir de cette période, l'artiste va se livrer à des interprétations très personnelles du paysage. L'impressionnisme connaît ses dernières heures de gloire, le fauvisme et le cubisme s'imposent en France et l'expressionnisme s'impose comme un nouveau style en Allemagne. Valerius De Saedeleer se concentre sur les paysages classiques avec une composition très réfléchie, une texture lisse et une exécution méticuleuse. Son contact avec les Primitifs flamands lors d'une grande exposition à Bruges en 1902 est largement considéré comme la raison du changement soudain dans l'œuvre de De Saedeleer. Dès lors, il accordera une grande attention à la perfection artisanale de son travail et s'inscrira ainsi dans la tradition de la peinture flamande. À l'instar des Primitifs, il refuse toute forme d'improvisation et ne laisse rien au hasard.
Malgré le succès de la première exposition de De Saedeleer en 1901 à Alost, l'artiste a du mal à vivre de son art et doit élever des volailles pour subvenir à ses besoins. L'année suivante, il assiste à l'Exposition des primitifs flamands à Bruges, qui laisse une impression et une influence durables sur son œuvre. En 1903, il expose au Salon de Paris, où il est influencé par l'œuvre d'Émile-René Ménard. La même année, il se convertit au christianisme. Son revirement artistique est parallèle à une crise religieuse. Il est possible que les contacts fréquents avec le mystique Minne et le prêtre finaud Van Wambeke aient joué un rôle dans sa conversion vers 1903.
Malgré le succès de la première exposition de De Saedeleer en 1901 à Alost, l'artiste a du mal à vivre de son art et doit élever des volailles pour subvenir à ses besoins. L'année suivante, il assiste à l'Exposition des primitifs flamands à Bruges, qui laisse une impression et une influence durables sur son œuvre. En 1903, il expose au Salon de Paris, où il est influencé par l'œuvre d'Émile-René Ménard. La même année, il se convertit au christianisme. Son revirement artistique est parallèle à une crise religieuse. Il est possible que les contacts fréquents avec le mystique Minne et le prêtre finaud Van Wambeke aient joué un rôle dans sa conversion vers 1903.
Bourdeaudhui, J., Valerius De Saedeleer (Maarkedal: Heemkundige Kring, 2014).
Boyens, P., Sint-Martens-Latem: Kunstenaarsdorp in Vlaanderen (Tielt:Sint-Martens-Latem: Lannoo/Art Book Company, Tielt/SML, 1992).
Boyens, P. & V. Van Doorne, Valerius De Saedeleer. De tuin der afwezigen, cat. d'exp. (Tielt/Deinze: Lannoo/MuDeL, 2006).
Hoozee, R., D. Lampens, L.M.A. Schoonaert e.a., De eerste groep van Sint-Martens-Latem 1899-1914 (Brussel: KMSKB, 1988).
Van der Giessen, B., A. van Lienden & M. Windhausen (red.), Valerius de Saedeleer, Gustave Van de Woestyne. Bevriende meesterschilders, cat. d'exp. (Spanbroek: Scheringa museum voor realisme, 2008).
Boyens, P., Sint-Martens-Latem: Kunstenaarsdorp in Vlaanderen (Tielt:Sint-Martens-Latem: Lannoo/Art Book Company, Tielt/SML, 1992).
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Van der Giessen, B., A. van Lienden & M. Windhausen (red.), Valerius de Saedeleer, Gustave Van de Woestyne. Bevriende meesterschilders, cat. d'exp. (Spanbroek: Scheringa museum voor realisme, 2008).
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